La réparation sera-t-elle bientôt un droit ?

En Norvège l’association Restarters Norway se bat pour un droit à la réparation ou à la “réparabilité”.

Avec plus de 28 kg par an et par personne, la Norvège est le pays du monde qui achète le plus de produits électroniques. Cette forte consommation se traduit par un coût environnemental particulièrement élevé. À cette occasion, l’association Restarters, souhaite prolonger la durée de vie de ces appareils en encourageant leur réparation. 

Cependant, cette association rencontre d’importants freins dans sa mission. En effet, avec la complexification des techniques et la miniaturisation des composants, la réparation des appareils électroniques devient de plus en plus difficile. Une partie du problème tient donc à la conception des objets du quotidien. 

Le saviez-vous ? 80 % de l’impact environnemental d’un produit - ainsi que sa durée de vie - est décidé lors de la phase de design. 

Pour pallier ces difficultés, l’association Restarters a choisi de militer pour donner le pouvoir aux consommateurs, au travers d’un droit à la réparation. En effet, il s’agit de laisser le choix au consommateur de réparer soi-même son appareil ou de le confier à un réparateur. Cela permettrait une plus grande transparence de la part des fabricants, avec l’obligation de mettre à la disposition des consommateurs des manuels de réparation et d’entretien, ainsi que les pièces et outils nécessaires. 

À ce sujet, la France s’apprête à déployer un “indice de réparabilité” à compter de janvier 2021. À cette occasion, les lave-linges, smartphones, tondeuses à gazon, ordinateurs et téléviseurs mis en vente sur le territoire devront obligatoirement afficher leur note sur dix calculée à partir d’une série de critères de réparabilité. 

Cette nouvelle pratique a de quoi permettre aux consommateurs d’effectuer des achats en étant plus informés et responsables...

SOURCE : THE GOOD.FR // L’INFODURABLE // FORBES

Le 09/12/2020 à 15h51